😮Toujours aucune nouvelle d’une mère de famille disparue dans le Tarn depuis six jours….

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Delphine Jubillar, 33 ans, s’est volatilisée dans la nuit du 15 au 16 décembre.

Une enquête pour «disparition suspecte» a été ouverte et la gendarmerie envisage d’organiser une battue citoyenne.

Cela fait désormais six jours que Delphine Jubillar, 33 ans, a disparu de son domicile de Cagnac-les-Mines, une commune de 2500 habitants située à une dizaine de kilomètres au nord d’Albi.

Dans le Tarn, l’inquiétude grandit : qu’a-t-il pu arriver à cette infirmière, mère de deux enfants de 6 ans et 18 mois ? Pour l’heure, «toutes les pistes restent ouvertes» et «aucune hypothèse n’est privilégiée», indiquent la gendarmerie du Tarn et le parquet d’Albi au Figaro.

Tarn : important dispositif de recherches après la disparition d’une mère de famille

Selon les premiers éléments recueillis, Delphine Jubillar née Aussaguel aurait quitté sa maison dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 décembre, entre 23 heures et 4 heures, à pied et munie de son téléphone portable.

Son époux a signalé sa disparition en composant le 17 vers 4h30.

Au vu de la situation, le parquet d’Albi a immédiatement ouvert une enquête pour «disparition suspecte» et le groupement de gendarmerie du Tarn a lancé un appel à témoins.

D’importants moyens sont mobilisés pour tenter de retrouver la jeune femme aux longs cheveux bruns, qui au moment de sa disparition aurait été vêtue d’une doudoune blanche à capuche.



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D’importants moyens mobilisés
«Une cinquantaine de militaires, d’active ou de la réserve opérationnelle, sont engagés sur ces recherches», déclare le commandant en second du groupement de la gendarmerie du Tarn.

Ce lundi 21 décembre, la gendarmerie faisait d’ailleurs un point sur «ce qui a déjà été fait et les investigations à venir».

«Les recherches se poursuivent activement dans le cadre d’une enquête pour recherches des causes d’une disparition suspecte», ajoute le parquet d’Albi.

Les environs de Cagnac-les-Mines sont passés au crible.

«Il s’agit d’un secteur assez rural avec de nombreux points d’eau, des forêts, des vallons…

Les espaces sont vastes.

Cela demande du temps.

Et les conditions météo ne sont pas favorables.

Les conditions sont difficiles», détaille l’officier.

Depuis mercredi, plongeurs, chiens spécialisés, hélicoptère et drone sont aussi mis à contribution pour retrouver la trentenaire.

Les voisins de la famille Jubillar ont tous été interrogés.

La gendarmerie a par ailleurs mis en place un numéro vert : le 0800 87 89 32. Ce numéro a jusqu’ici reçu «une dizaine d’appels», qui font tous l’objet de vérifications.



Une battue citoyenne?
De son côté, la mairie de Cagnac-les-Mines a appelé sur Facebook ses administrés à ne «pas perturber le travail» de la gendarmerie en «prenant des initiatives de recherches, battues…».

Si de telles opérations doivent avoir lieu, elles «seront organisées et coordonnées par les enquêteurs au moment voulu», a complété la mairie.

L’état-major du groupement de gendarmerie du Tarn indique au Figaro qu’il est «fort probable que dans les jours qui viennent, on fasse aussi appel à la population qui souhaite aider afin de procéder à d’autres explorations, sur des secteurs déjà fouillés ou de nouveaux secteurs».

Cette battue n’a pas été organisée plus tôt pour «préserver d’éventuels indices ou traces», précise le commandant en second.

Mais le temps passe, et Delphine Jubillar manque toujours à l’appel…

Les fêtes qui approchent représentent en outre une difficulté supplémentaire.

«Ce serait mentir de dire que les fêtes seront des jours normaux mais on maintiendra les recherches.

On gardera la même volonté de la retrouver par tous les moyens», insiste la gendarmerie.



Source : lefigaro
Crédit photo : Capture d’écran

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